Il faut que ça cesse, le Canada ne doit plus être complice!

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Dépouillement des chats
Nous sommes nombreux à avoir vu des documentaires, des films et des photos montrant des chiens et des chats écorchés vifs. Un seul documentaire, une seule photo des sévices infligés à des animaux suffit pour se rendre compte que quelque chose doit être fait pour y mettre fin.

Nous devons mettre un terme à ce commerce, en particulier au vu des traitements extrêmement cruels associés à la production de fourrure.

Les chats et les chiens entretiennent un lien particulièrement étroit avec l’homme. Ils nous servent et nous sont dévoués. Les sévices infligés à ces animaux sont particulièrement douloureux. Nous savons que tuer des chiens et des chats pour leur fourrure est cruel et le Canada ne devraient pas rester indifférents à cette pratique. Nous n’avons pas le pouvoir d’influencer la manière dont ces animaux sont traités dans d’autres cultures, mais nous pouvons au moins dire «non» aux produits achetés au prix de souffrances inimaginables pour les animaux.

Il est tout simplement scandaleux que des animaux soient écorchés vifs pour leur fourrure.
Il existe suffisamment de preuves de traitements cruels des chats et des chiens élevés pour leur fourrure et nous devons dire «non» à tout type de sévices, quelle qu’en soit la victime. La sensibilité est un sentiment universel. Une personne sensible n’admettrait jamais la souffrance d’un autre être, qu’il soit humain ou animal.

Aucune des allégations généralement avancées pour justifier les mauvais traitements infligés aux animaux ne tient dans le cas du commerce de fourrure de chat et de chien. Ces massacres sont motivés par le marché mondial, c’est-à-dire par la demande, par certaines industries, de matières premières moins chères que les produits synthétiques.

Le marché canadien génère aujourd’hui une offre mondiale au travers de sa demande. Il est temps pour nous de mettre un terme à ce commerce, tant pour des raisons éthiques que pour mettre fin à la manipulation des consommateurs, qui ignorent qu’ils achètent des vêtements ou des jouets à base de fourrure de chien ou de chat.

Le commerce achète ces peaux de chats et de chiens pour faire des revers de cols, des doublures des capuches de parka, des bottes de ski et des gants de ski et toutes sortes d’autres articles de mode.

Les consommateurs s’inquiètent du fait qu’il est difficile de distinguer la fourrure de chat et de chien d’autres fourrures ou matériaux synthétiques imitant la fourrure, ce qui risque de donner naissance à des pratiques déloyales et frauduleuses à l’égard des produits contenant de la fourrure, et notamment à des désignations frauduleuses ou trompeuses.

Ainsi, sur les étiquettes de la plupart des vêtements fabriqués en Asie, comme les manteaux, les chapeaux, les sacs à main, les gants, les chaussures, mais aussi les jouets, les décorations, les petits articles de cuir, figure l’appellation trompeuse de «cuir» ou «fourrure véritable». Les fausses descriptions induisent dans une large mesure les consommateurs en erreur. C’est une fraude commise envers le public. Le public n’est pas informé qu’il achète peut-être des articles fabriqués à base de vraie fourrure de chat et de chien. Parfois, elle est même teintée pour ressembler à de la fausse fourrure et on lui appose de fausses étiquettes destinées à tromper le consommateur. Les consommateurs canadiens ignorent qu’ils achètent de tels produits. S’ils le savaient, ils ne le feraient pas.

Il est grand temps que le Canada interdise l'importation de ces produits et suive en cela l’exemple d’autres pays, tels les États-Unis, l’Union Européenne (25 pays) et l’Australie, qui ont introduit une interdiction, il y a plusieurs années.

Les chiens et les chats sont des animaux de compagnie et que le commerce de leurs fourrures et des produits qui en sont dérivés ne doit pas être accepté, ni même toléré. Il faut imposer une législation d’interdiction au Canada, et prévoir des sanctions effectives et dissuasives applicables en cas d’infraction, c’est un minimum aujourd’hui.

Afin que cesse ce commerce ignoble, il faut que chaque citoyen au Canada adopte un comportement responsable et éthique en exigeant, notamment, l’étiquetage de tous les articles de cuir, de peau ou de fourrure, ainsi que de tous les produits alimentaires ou pharmaceutiques douteux. Refusons ensemble d’encourager les pays qui ne respectent ni les droits ni la dignité de l’homme et qui, par ailleurs, sont dépourvus de la moindre sensibilité envers les animaux.